Notes sur la Révolution française

La plupart des citations concernant la Révolution française données dans cet article proviennent du livre “Historiquement correct” de Jean Sévillia.

Soljenitsyne : « Les hommes n’étant pas dotés des mêmes capacités, s’ils sont libres, ils ne seront pas égaux, et s’ils sont égaux, c’est qu’ils ne sont pas libres. »

Il y a une idée révolutionnaire d’invention permanente qui perdure encore de nos jours. C’est une idée qui est aussi contenue dans l’idée de Progrès. Que tout reste encore à inventer. René Guénon disait : ” Il n’y a pas d’idées neuves sur terre. “

Robespierre : « Si Louis peut être le sujet d’un procès, il peut toujours être absous ; il peut être innocent : que dis-je ? Il est présumé l’être jusqu’à ce qu’il soit jugé ; mais si Louis peut être présumé innocent, que devient la Révolution ? »

Westermann à la Convention : « Il n’y a plus de Vendée : elle est morte sous notre sabre libre. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de nos chevaux, massacré les femmes qui n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. »

Carrier (après avoir noyé 10 000 innocents dans la Loire) : « Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon. »

« Il faut que la Vendée soit anéantie parce qu’elle a osé douter des bienfaits de la liberté. »

Baudot (commissaire de la Convention auprès des armées du Rhin et Moselle) réclame la « régénération guillotinière » pour des Juifs qui « mettent la cupidité à la place de l’homme, de la patrie, et leurs ridicules superstitions à la place de la Raison ».

10 mois de dictature de Robespierre : 500 000 personnes auront été emprisonnées, 300 000 assignées à résidence, 16 594 guillotinées.

Les mots de république et de démocratie promulgués pendant la Révolution française (et donc de nos jours) sont aux définitions romaines et grecques ce que les tableaux pompiers sont à l’art classique.

Cabanis (philosophe ayant aidé Bonaparte à prendre le pouvoir) dira de la constitution du 15 décembre 1799 : « La classe ignorante n’exercera plus son influence ni sur la législation, ni sur le gouvernement ; tout se fait pour le peuple et au nom du peuple, rien ne se fait par lui et sous sa dictée irréfléchie. »

Bilan comptable des victimes de la Terreur :

  • 31 % ouvriers ou artisans
  • 28 % paysans
  • 20 % marchands ou spectateurs
  • 9 % nobles
  • 7 % clergé

François Furet : « La guillotine s’alimente à sa prédiction morale. »

Laplanche (représentant de la Convention) : « C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la liberté de ces monstres. »

Alain Gérard (autour de « Par principe d’humanité… ») : « La volonté de s’affranchir de toute expérience, de toute tradition, condamne la révolution à la dérive et, à terme, à la violence intégrale. »

Jean Sévillia : « La loi des suspects n’a pas de précédent dans l’histoire moderne. »

« Le sang était-il donc si pur ? (Barnave. Juillet 1789 après les assassinats de premiers innocents). Le peuple réel doit être échangé contre un peuple idéal : parmi la population, les mauvais disparaitront, les bons resteront. »

Rousseau in Contrat social : « Tout malfaiteur attaquant le droit social devient par ses forfaits rebelle et traitre à la patrie. La conservation de l’état est incompatible avec la sienne. Il faut qu’un des deux périsse. »


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