Comme des robots face à la mort

Inutile de s’effrayer de ces robots venus d’Asie qui semblent prêts à con­quérir notre place, car le robot est en nous et il nous guette ; il guette ce point de non-retour où l’homme débar­rassé de toute human­ité exhib­era son cadavre croy­ant avoir vaincu son pire ennemi. La perte du savoir-faire vis-à-vis de la mort a marché de con­serve avec la perte du rite : presque plus rien n’accompagne le mort au séjour des morts, presque plus rien ne libère le vivant du mort et le mort du vivant. Les fos­soyeurs d’humanité n’accordent d’importance au rite que pour le bro­carder ou lui nuire sans saisir la libéra­tion qu’il pro­cure par le sens qu’il révèle.


En savoir plus sur Blogue d'Emmanuel L. Di Rossetti

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.