Actualités de l’humilité

La vision humaine de l’humilité est à l’image de la vison humaine de l’amour, réduite. L’humilité doit exercer son magistère en tout temps et en tous lieux. L’humilité n’admet pas que l’on choisisse si elle doit s’exercer. L’humilité demande ainsi une infinie disponibilité et une infinie vigilance. Elle demande, un terme qui a presque disparu de notre langage moderne, la docilité. La docilité a longtemps été la première pierre de l’éducation. La docilité enfermait et guidait la volonté en la forçant à s’appliquer avec discernement et pour la cause d’une vie. La docilité de caractère requiert un entrainement assidu, comme l’humilité. La docilité est le lieutenant de l’humilité. Elle est aussi son intendance, ce qui n’est pas antinomique avec le rang d’officier subalterne.

La docilité est souvent la première marche permettant d’accéder à la disponibilité et à la vigilance. Être docile oblige à être aux aguets. Être docile facilite tellement la vie. Être docile de nos jours est la première réaction à la dictature du monde moderne. Parce que la docilité empêche la revendication et condamne le narcissisme. On n’image pas à quel point la docilité permet d’accomplir de grandes choses.

Pour accéder à l’humilité, il faut nier l’égo. Quel écho une telle phrase peut-elle avoir à notre époque ? Nier l’égo ? Ou encore, prendre en considération l’égo pour mieux l’humilier ? Quelle folie ? Comment dire à notre époque qu’être humilié est la route la plus sûre vers l’humilité ? Je me souviens d’études de Françoise Dolto à ce sujet. Bien loin de l’image véhiculée sur Dolto par ses thuriféraires. Dolto louant certaines formes d’humiliation pour atteindre un état « supérieur », un état où l’être se détache de son image ; où l’être domine et assujettit son image. Et bien sûr, Françoise Dolto louait cette forme d’éducation chez l’enfant. Qu’était-ce que le bonnet d’âne ? Qu’était-ce que le coin ? Ces pratiques d’un autre âge comme on dirait de nos jours, n’étaient-elles pas avant tout la possibilité pour l’enfant de se repentir, et, de se repentir face aux autres ? Il n’existe pas d’humiliation vécue dans la solitude. L’égo s’apaise quand il s’affronte à l’intimité.
« Je rends grâce à Dieu de n’avoir jamais eu, à cause de ma science, du haut de ma chaire de maître, à aucun moment de mon activité professorale, un mouvement de vain orgueil qui ait soulevé mon âme du siège de l’humilité. » Le plus sûr chemin vers la sainteté, c’est-à-dire le plus sûr chemin vers l’état qui nous est demandé par Dieu, est l’humilité. Celui qui prononce ces paroles montrait dans sa vie une humilité toute naturelle. Un jour de l’année 1257, alors que sa célébrité pourrait le gonfler d’orgueil, Saint Thomas d’Aquin, frère Thomas donc, est de passage dans un couvent à Bologne. Il rend quelques services. Il n’hésite pas à faire toutes sortes de tâches. Il est disponible ; il existe une libération de l’âme à être disponible, à baigner dans la docilité. Un religieux de passage dans le monastère le voit et lui intime l’ordre de le suivre. « Le prieur vous demande de me suivre ». Frère Thomas s’exécute. Il s’harnache des affaires du religieux, certaines dans la carriole qu’il commence à traîner, le reste sur son dos. Frère Thomas est de bonne constitution, mais la charge s’avère tout de même bien lourde. Il besogne. Le prieur a dit : « Prenez le premier frère que vous trouverez ». Frère Thomas a paru au religieux comme la personne idoine pour l’aider. Le religieux est pressé, il rabroue frère Thomas qui peine à tout porter et à avancer à vitesse raisonnable. Frère Thomas montre de la docilité dans l’effort, mais il montre aussi une grande docilité face aux reproches du religieux. En ville, la scène du religieux rabrouant le frère est comique. Les gens se moquent de cette caravane sur son passage. Mais soudain, un murmure parcourt la foule. Il se répand comme une trainée de poudre. Le murmure est un nom. Un bourgeois se fend d’éduquer le religieux. Le frère que vous malmenez est… Le religieux se roidit un peu plus, si c’était possible. Il n’ose se retourner. Il n’ose faire face à sa victime. L’ombre de frère Thomas le surplombe, mais cette ombre n’a pas de sens, frère Thomas ne surplombe personne par son ombre. Frère Thomas est à l’arrière souriant, presque placide, il a eu le temps de reprendre son souffle. Le religieux s’approche de lui et lui demande de lui pardonner, il continue d’agiter l’air avec ses bras, mais cette fois pour créer une intimité avec frère Thomas, quand auparavant il n’avait eu de cesse de montrer ostensiblement l’écart existant entre lui et ce frère de petite condition. Il s’approche de lui, lui touche l’épaule, chacun peut voir qu’il n’y a aucune animosité entre eux, qu’il respire au contraire une forme de connivence entre eux. Frère Thomas, dupe de rien, acteur de tout, répond au religieux qui venait de lui glisser qu’il aurait dû déclarer son identité, et l’instruire de sa qualité, qu’il n’était pas question de désobéir au prieur. Comme la foule ne cessait de murmurer contre le religieux, frère Thomas affirma qu’il était là de son plein gré, qu’il acceptait cette charge sans maugréer, qu’il n’y avait là aucune raison de s’emporter contre qui que ce soit, que l’obéissance était la condition sine qua non de la foi. Obéir à son prieur, obéir par amour pour Dieu. Rien ne coûte que de sortir de cette voie ; la voie de l’amour de Dieu.
L’amour de Dieu prend tout son sens dans l’obéissance de l’homme. Que l’homme vienne à déroger à cette douce loi et plus rien n’existe que le monde moderne. Sans docilité, sans humilité. Sans amour.

actualités de Ernest Hello sur la Peur

Mais si de la peur en général nous passons à la peur de Jésus-Christ au Jardin des Olives, nous trouverons le silence plus convenable que la parole. Sa passion est une suite d’excès, dont beaucoup nous sont inconnus, dit Angèle de Foligno. Mais ces souffrances, quelque effroyable qu’elles fussent, furent successives, et non simultanées. Dans le développement de la Passion, il ne les portera pas toutes à la fois. Mais au Jardin des Olives, par la vertu de la même épouvante, elles acquirent en lui une perfection plus grande que celle qui allait leur être donnée par la réalité elle-même. Peut-être le crucifiement fut-il senti d’une manière plus terrible au Jardin des Olives que sur la croix. Car sur la croix il fut senti en réalité. Au Jardin des Olives il fut senti en esprit.

La sueur du sang est la parole de cette terreur. En général l’homme n’a pas de sueur de sang. La sueur de sang est une chose en dehors de tout, comme la terreur de Jésus-Christ fut en dehors de tout. Il sentit peser sur lui Dieu en fureur, et il savait ce que c’était que Dieu en fureur.

Il portait la fureur substantielle de Dieu. Il voyait son avenir terrestre, qui était la passion, puis l’avenir des hommes : il voyait leurs crimes, leurs douleurs. Personne ne sait ce qu’il voyait. Personne ne sait ce qu’il sentait. Personne ne sait ce qu’il portait. Personne ne sait de quel frémissement frémissait cette nature humaine qui n’avait d’autre support qu’une Personne divine, et qui se voyait l’objet de la fureur de Dieu.

 

Ernest Hello, Paroles de Dieu, Réflexions sur quelques textes sacrés. Editions Jérome Millon.

Extrait de La Sainte Messe, hier, aujourd’hui et demain, citation de Monsieur Dominique Ponnau, directeur de l’Ecole du Louvre, Conférence donnée au Mans, le 19 septembre 1998.

“Je me souviens. Ce souvenir est pour moi une référence culturelle et humaine quasi de chaque jour. C’était en juin 1985, à Pont-à-Mousson, à la fin du colloque “Musiques dans l’Eglise d’aujourd’hui”. Maurice Fleuret — en paix soit son âme —, le magnifique directeur de la musique et de la danse du ministre Jack Lang, l’ami de Pierre Mauroy, l’homme de gauche, le promoteur aussi éclairé que déterminé de la musique contemporaine, prit la parole. Parole de feu. De supplication ; on peut le dire, puisque lui-même supplia. Je le citerai ad sensum, mais ce mot je ne l’ai jamais oublié : il est de lui. Evoquant ce que la musique occidentale, depuis les origines jusqu’à nos jours, devait à l’Eglise, à la liturgie de l’Eglise, ce que devait à la musique de l’Eglise la musique de Monteverdi, de Bach, de Mozart, de Beethoven, de Stravinski, de Messiaen : tout. A la musique liturgique de l’Eglise, la musique occidentale devait tout, dit-il. Et lui-même, Maurice Fleuret, dans sa propre vie de musicien, à la musique de l’Eglise, que devait-il ? Tout. Il lui devait tout, dit-il. Et cette musique occidentale qui devait tout à l’Eglise, à la liturgie de l’Eglise, que devait-elle au chant grégorien ? Tout, dit-il. Au chant grégorien, toute la musique occidentale, dit-il, devait tout. Mais l’Esprit du chant grégorien, dit-il, cet esprit dont il ne pouvait imaginer qu’il cessât de souffler, où se respirait-il ? Dans la liturgie, dit-il. Et c’est à ce moment qu’il supplia l’Eglise… : Je vous en supplie, s’exclama-t-il, à l’intention des ecclésiastiques présents, ne laissez pas à l’Etat le monopole du chant grégorien. Il est fait pour la liturgie. Et c’est dans la liturgie qu’il faut le pratiquer.”

Lettre à mon ami Alvaro Mutis

Un jour des années 90, nous marchions dans la rue, nous sortions de l’hôtel des Saints-Pères, et Alvaro Mutis1 s’arrêta net. Nous étions presque au coin de la rue de Grenelle, et il me dit : « Emmanuel, j’ai l’impression que nous avons marché ainsi ensemble il y a bien longtemps dans une rue de Cadix. Et nous tenions la même discussion. » J’avoue ne plus me souvenir de nos propos. Je suis certain que si Alvaro Mutis était encore de ce monde, lui s’en souviendrait.

Alvaro Mutis entretenait une relation particulière à la vie. Il vivait en maniant le souvenir et la réalité immédiate. Il posait toujours un pied dans l’un et un pied dans l’autre. Chez lui, ces deux mondes ne se quittaient pas, ils se trouvaient proches, allaient de conserve, comme des siamois, comme une vie à sens unique, pour le meilleur. Alvaro Mutis vivait sa vie et d’autres vies, des vies qu’il avait vécues auparavant, ou qu’il vivrait plus tard. Alvaro Mutis vivait surtout, à tout moment, accompagné d’un jeune garçon, cet encore enfant s’appelait Alvarito, il était de tous nos rendez-vous. Carmen, l’épouse d’Alvaro, acceptait sa présence même si ce n’était pas son fils. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme Alvaro Mutis. Je veux dire que la présence de lui, sa présence enfant à côté du même adulte d’un âge certain avait quelque chose de terrifiant et d’intrigant. Je le lui ai dit souvent. Je lui ai dit que Bernanos, qu’il affectionnait, devait aussi vivre ainsi avec la rémanence incarnée de soi jeune à ses côtés.

Je viens ici raconter ce que je connais d’Alvaro Mutis, de Maqroll el Gaviero et de quelques autres… Ces dernières années ont été lentes et longues. Nous correspondions beaucoup moins. Il n’écrivait plus. Il n’écrivait plus depuis si longtemps. Les tremblements avaient pris le pas. Une certaine vacuité aussi. Tout était voué à disparaître comme la souche de l’arbre mort disparu en une semaine dans la fournaise humide de l’Amsud. Tout devait passer, et ce spectacle de la vie en action n’aura cessé d’émerveiller Alvaro Mutis tout au long des quatre-vingt-dix années qu’il a passées sur cette terre.

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Alvaro Mutis sur la monarchie

Le paradoxe, assez douloureux pour moi, c’est que très jeune j’étais déjà royaliste. Je pourrais presque dire, depuis l’enfance. Mes premières lectures de l’histoire m’ont amené à chercher d’où venait et comment fonctionnait la monarchie. Je sais pertinemment que la monarchie, telle que moi je la conçois et d’autres époques l’ont vécue est désormais impensable.[…] Pour moi, un pouvoir qui vient d’une transcendance, d’une origine divine, et qui est assumé comme tel par le roi, comme une obligation devant un être et une instance supérieure aux hommes, est nettement plus convaincant. De cet engagement du roi viennent la source, l’orgigine, la raison de ce pouvoir qui est le sien sa vie durant, ainsi que le droit de ses fils à hériter de ce pouvoir, après la cérémonie du sacre. Cela me paraît nettement plus acceptable, et je communie et vis avec cela nettement mieux qu’avec des lois, des règlements, des codes approuvés par un consensus majoritaire, auxquels je dois me soumettre et qui ont été créés par des hommes à mon image. Que la majorité s’accorde sur le fait que la société doit être comme ci ou comme ça, pour moi ça ne signifie absolument rien. Pour que cette société mérite mon respect, pour que je men sente concerné par elle et qu’elle ait droit à mon respect, il faut qu’elle soit d’origine supérieure, et non le fruit d’un processus logique, remâché et préparé par un groupe d’hommes qui se disent les représentants de la majorité de la population. Car à mon avis, il s’agit alors de la tyrannie la plus abominable qui puisse exister.

Extraits de Souvenirs et autres fantasmes, livre entretiens avec Eduardo Garcia Aguilar, Editions Folle Avoine.

Extrait de Le Hussard. Poème d’Alvaro Mutis

[…] Le moût centenaire du vin, que l’on arrose d’eau dans les celliers.
La puissance de son bras et son ombre de bronze.
Le vitrail qui relate ses amours et rappelle sa dernière bataille se noircit chaque jour un peu plus sous la fumée des lampes nourries d’une mauvaise huile.
Pareille au hurlement d’une sirène qui annonce aux bateaux un banc de poissons écarlates est la plainte de celle qui l’a plus que toute autre aimé,
celle qui a quitté son foyer pour dormir contre son sabre glissé sous l’oreiller et baiser son ventre dur de soldat.
Pareille aux voiles d’un navire qui se gonflent ou s’affaissent, pareille à l’aube qui dissipe le brouillard sur les aérodromes, pareilles à la marche silencieuse d’un homme pieds nus dans un sous-bois s’est répandue la nouvelle de sa mort,
la douleur de ses blessures ouvertes au soleil du soir, sans pestilence, mais avec toutes les apparences d’une dissolution spontanée.
Toute la vérité n’est pas dans ce récit. Manque dans les mots tout ce qui constitua la cataracte ivre de sa vie, le défile sonore des meilleurs de ses jours qui ont motivé le chant, sa figure exemplaire, ses péchés comme autant de monnaies précieuses, ses armes efficaces et belles.

Extrait du poème Le Hussard paru dans Les Éléments du désastre, Editions Grasset. Journée d’hommage à Alvaro Mutis, extraordinaire conteur, immense écrivain, formidable ami.

Nocturne. Poème d’Alvaro Mutis

La fièvre attire le chant d’un oiseau androgyne
ouvrant la voie au plaisir insatiable
qui se ramifie et traverse le corps de la terre.
Oh ! l’infructueuse navigation autour des îles
Où les femmes offrent au voyageur
la fraiche balance de leurs seins
Et l’entendue terrifiante au creux de leur hanches !
La peau tendre et lisse du jour
se défait comme la coque d’un fruit infâme.
La fièvre attire le chant des puisards
où l’eau entraîne les ordures.

Avec le poème Nocturne paru dans Les Éléments du désastre, Editions Grasset, je commence cette journée d’hommage à Alvaro Mutis, extraordinaire conteur, immense écrivain, formidable ami.

Témoignage chrétien – 2

Lorsque j’ai commencé ce blogue, très vite m’est venue l’idée d’écrire sur la liturgie. Non pas pour revendiquer un statut de spécialiste, mais pour partager mon expérience de ce qui représente le coeur de la vie d’un chrétien. Il y avait donc deux routes qui devaient se fondre : Il fallait raconter la messe (et ses bienfaits), et ensuite confier le cheminement qui l’avait révélée.

Partie 2 : le christianisme, roi des communautés – Au pied de l’autel

Lorsque je vivais à Londres, la pensée de la spiritualité n’a cessé de m’habiter. Ma quête se résumait à la recherche permanente de la vie intérieure. Ce cœur qui bat, qui palpite ne pouvait être que chair et sang. C’était là mon intuition. Vingt-cinq ans plus tard, c’est une certitude qui m’habite : ne pas laisser battre et palpiter ce cœur sans lui accorder suffisamment de temps, d’attention et d’affection. Sans cesse, chercher à approfondir ce mystère qui l’entoure. Tout ce qui empêche ce dialogue, tout ce qui interfère avec cette liaison, provoque mon plus profond mépris. Cette intimité brûlante a de parfaits ennemis ourdis par le monde moderne, des ennemis comme le communautarisme et le syncrétisme.

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Sur l’air vicié de nos sociétés

« On nous dit que l’air du monde est irrespirable. J’en conviens. Mais les premiers chrétiens trouvaient chaque matin à leur porte une atmosphère saturée de vices, d’idoles, et d’encens offert aux divinités. Ils ont été pendant plus de deux cents ans relégués, calomniés et marginalisés par le courant du fleuve social qui les emportait et les rejetait tout ensemble. Est-ce que l’on songe que la grâce de leur baptême les tenait à l’écart de la vie urbaine presque dans sa totalité ? Ils renonçaient à prendre part aux grandes prestations civiques, comme l’entrée en fonction d’un magistrat, ou le triomphe d’un général vainqueur, parce qu’aucune de ces cérémonies ne pouvait s’inaugurer sans un sacrifice d’encens offert à l’empereur, personnage divin. La grâce de leur baptême les tenait à l’écart des thermes, lieu de rencontre matinal fort prisé des Romains, à cause de la nudité des corps et de l’impudeur des attitudes. Ils renonçaient également aux spectacles du cirque à cause des scènes de cruauté qui en faisaient la matière principale. Mais ces premiers chrétiens ont formé une société, et cette société par la force de l’esprit a fait sauter la carapace du paganisme antique. Leur espérance terrestre se bornait à désirer ne pas mourir avant de voir le Christ revenir sur les nuées, et ils ont été les fondateurs de l’Europe chrétienne. »

Dom Gérard, in Demain la chrétienté

Sur les états totalitaires

« Les états totalitaires, qui usent alternativement du mensonge et de la violence (le mensonge pour couvrir la violence et la violence pour faire taire ceux qui découvrent le mensonge), doivent la majeure partie de leur succès au fait d’avoir paralysé les forces de réaction contre l’imposture et contre le mensonge. Ceci au plan moral. »

Dom Gérard in Demain la chrétienté